Au sommaire de cet article
L’été 2021 stresse les plus sensibles d’entre nous
Le Canada flambe , les 50°C provoquent des incendies dans les villages. L’Australie vit une canicule… en plein hivers. Les inondations en Allemagne font des ravages. Les céréaliers français sont sous l’eau depuis des mois et les récoltes vont être perdues.
Et les gens continuent de jeter leurs poubelles dans les forets, de boire dans des gobelets en plastique jetable, de se déplacer en voiture pour aller chercher le pain au bout de la rue, de manger de la viande 2 fois par jour et de creuser des piscines dans leurs jardins.
Si tu te sens mal à la lecture de ces paragraphes, tu es certaine éco-anxieuse.
Ce nouveau trouble peut se manifester à forcer d’écouter les médias et leurs messages alarmistes quotidiens, les réseaux sociaux et les informations transmises par les mouvements écocitoyens, la crise sanitaire actuelle. Et vu la conjoncture actuelle, ce n’est pas prêt de s’arrêter.
L’éco-anxiété, si elle est mal accueillie et mal vécue, peut entrainer différents troubles.
Angoisse, insomnie, découragement, sentiment d’impuissance, perte de sens. Non, l’éco-anxiété n’est pas à prendre à la légère. Surtout quand on est sensible et hypersensible.
Alors qu’elle serait la solution? Abandonner, se dire qu’on est foutue de toute façon et partir vivre en ermite? Cela ne fera pas disparaître le fond du problème mais…
Pour mieux accueillir ton éco-anxiété, tu peux commencer par l’écouter.
Te poser dans un coin de nature qui te plait: ton jardin, un banc public, le bord de mer. Pose-toi un instant dans ce lieu, et laisses-le te parler, te montrer dans ton corps les sensations qu’elle prend. Tu peux également y méditer, et ressentis les énergies, les bruits, les odeurs, les mouvements. Ou tu peux juste observer, regarder et te laisser surprendre.
Ta première étape sera de te reconnecter à la Nature. De la ressentir, où qu’elle soit. Car elle est partout, en ville comme à la campagne. Ouvres les yeux et regardes!
Fais ta part écologique en agissant à ta mesure
Ensuite, tu peux décider de faire un pas. Pour toi. Commences par agir à ta mesure, réalise des tâches à ta portée. Fais ta part. Et laisses les autres faire la leur. Peut-être que vous ne vous comprendrez pas… et c’est ok. Fais le pour toi, sens-toi alignée en le faisant. Expliques uniquement quand on te le demande. Un jour peut-être, on viendra te demander conseil. Souris et transmets.
Chaque jour, prends le temps d’aller marcher en nature.
Comme elle est partout, tu peux rester dans ton jardin, inspecter les 2m² de ton balcon, et faire le tour du pâté de maisons. Ouvres les yeux comme une enfant et va à la rencontre de tes voisins. Les insectes, les fourmis, les pucerons, les oiseaux, les chats. Les liserons, les marguerites, les lierres, les pissenlits. Tous ces êtres vivants font partie de ton univers. Pars à leur découverte. Tu peux apprendre à les connaître grâce des applications sur smartphone ou des revues spécialisées.
La nature qui t’entoure est une vraie jungle urbaine.
Tu verras que tu habites dans une jungle. Qui ne t’attends pas pour vivre sa vie. Alors tu comprendras ce que tu peux vraiment faire pour collaborer avec le vivant.
Et surtout, tu transformeras ton éco-anxiété en éco-création 😉
Cet article a d’abord été envoyé à mes abonnées privées. Pour recevoir du contenu quotidien, spécifique et personnalisé, abonnes-toi à la Lettre Quotidienne: https://www.subscribepage.com/inscriptionlalettre