La douleur abdominale au quotidien
Un des mots les plus courants dans notre société et pourtant tabou. Parler de ses douleurs abdominales, de ses problèmes de transit ou encore de ses émotions n’est pas accueilli avec toute l’écoute nécessaire. Résultat: les personnes en souffrance passent souvent à côté d’une solution pourtant évidente lorsqu’on en connait les bienfaits. ancre. Focus sur ce qui constipe le mental et l’humain.
Mon ventre me fait mal au quotidien. Il semble se tordre dans tous les sens, il fait des bruits bizarre, il est tout gonflé. Des fois, je ressens comme un incendie à l’intérieur de mes intestins. Mais comment est-ce possible? J’ai toujours peur de quitter mon chez-moi, de faire caca chez les autres. Alors en pleine nature, je n’y pense même pas! J’ai peur des repas, de ce que je vais pouvoir manger qui va être correctement digéré. J’ai peur d’être à nouveau constipée plusieurs jours, comme souvent lorsque je suis stressée. Je me lève très tôt pour être certaine d’aller aux toilettes avant de partir à mon travail. Je ne met plus la moitié de ma garde robe tellement mon ventre est gonflé, ballonné, douloureux. Je le cache derrière des habits amples, pour ne pas que l’on me demande si je suis enceinte. J’en ai marre. J’en souffre. Et mon entourage ne comprend pas ce qui m’arrive… Je suis épuisée de cette situation, si je pouvais rester chez moi toute la journée, ce serait tellement plus simple.
Cette situation est tellement courante dans nos quotidiens. Elle porte des noms bucoliques comme « syndrome du colon irritable« , « colopathie fonctionnelle« , ou encore « syndrome de l’intestin irritable« . De nombreuses femmes sont sujettes à ces douleurs, ces inconforts logés au niveau du ventre. Mais qui peuvent également se traduire par des migraines, des bouffées de chaleur, des douleurs articulaires, de la fatigue chronique. Négligés, ces symptômes affaiblissent l’organisme et peuvent conduire à la dépression.
Quand les problèmes de transit intestinal sont tabous.
Parler de transit, de selles, de popo, cela reste tabou. Et pourtant, sais-tu d’où vient l’origine de cette phrase banale » comment vas-tu? ». Je te donne la fin de cette phrase pour que tu en comprennes tout son sens: comment vas-tu à la selle aujourd’hui? ». Une petite phrase toute simple était forte usitée au Moyen Age, non pas pour demander l’état de santé de ton cheval, mais bien de tes intestins. En effet, on considérait à l’époque qu’aller déféquer régulièrement était signe de bonne santé. Ensuite, la politesse et l’histoire ont fait le reste et on en a oublié le sens. Voir le bon sens.
Transit intestinal et réflexologie plantaire
C’est une des premières questions que je pose en consultation: « comment allez-vous à la selle? ». Les gens semblent gênés, mais c’est très important. Bien souvent en réflexologie plantaire, les femmes viennent pour des problèmes digestifs. Mais très peu osent me dire « je suis constipée et j’ai mal ». Ce serait tellement plus simple! Parce que c’est tellement évident que c’est un des premiers protocoles que l’on apprend en réflexologie.
Pour qu’un suivi en réflexologie plantaire sur plusieurs séances soit efficace, il faudra bien évidement que la consultante prenne les choses en main par elle-même:
- hydratation,
- activité physique,
- alimentation,
- gestion du stress,
- probiotiques.
Tous ces éléments sont discutés et mis en avant lors d’une séance d’accompagnement. Il faut compter environ 6 séances, à raison d’une séance par semaine, pour aider le corps à retrouver son équilibre et voir les symptômes se résorber.
Cependant, sans libération des traumas souvent à l’origine de cette maladie, elle risque fort de se réveiller à la moindre contrariété. Je t’expliquerai dans cet autre article avec quels outils j’accompagne mes consultantes de manière globale pour libérer les mémoires et retrouver un équilibre de vie serein et agréable.
